Plus belle, ma ville…

… mais aussi plus verte, plus dense, plus vivable, plus accueillante. En un mot : plus durable !

 

Une ville plus verte

Comme le suggère notre logo, nous réclamons plus d'arbres en agglomération.

C'est une nécessité.  Le réchauffement climatique l'impose : les arbres captent le CO2, abaissent la température, épurent l'air… Les arbres embellissent la ville, mais pas que. Ils ont une fonction structurante et peuvent servir de régulateurs, de ralentisseurs, de repères…

Ils participent de la biodiversité, au même titre que les arbustes, les haies, les plantes, les fleurs, à condition, bien sûr, qu'ils soient opportunément choisis, judicieusement plantés et correctement entretenus.

Ne négligeons pas non plus l'agriculture urbaine. Ce n'est plus un rêve : elle offre à des jeunes motivés des débouchés, créateurs d'emploi, de richesse et de bien-être. Et des techniques agricoles novatrices (la permaculture…) permet d'exploiter des surfaces réduites.

 

Une ville plus dense...

On parle ici des villes mais aussi de nos villages.

L'éparpillement de l'habitat hors des agglomérations (la "rurbanisation") n'est pas compatible avec le développement durable : gaspillage du sol, coût financier et environnemental des équipements, multiplication des charges, mitage des campagnes…


En revanche, la ville (raisonnablement) dense comporte de nombreux avantages :

  • elle protège l'intégrité de la campagne et le maintien des espaces cultivables;
  • elle favorise les contacts sociaux et la convivialité;
  • elle assure une meilleure rentabilisation des équipements et des voiries;
  • une croissance progressive de la population permet un maintien, une meilleure viabilité, voire un renforcement des équipements communautaires, des services et des commerces


Projet d'écoquartier à Halluin

En résumé, "La campagne est faite pour ceux qui la cultivent, la ville pour ceux qui l'habitent" (J. Fonda).

Et nos agglomérations ont des possibilités de réserves foncières (les ZAC) et d'autres zones non bâties suffisantes pour assurer son développement.

... et tournée vers la Lys

Des études, menées notamment dans les années 1990, relèvent l'anomalie que les deux Comines, au lieu d'être focalisées l'une vers l'autre et vers la Lys, se tournaient le dos.
En outre, la façade que leur centre-villes présente à l'arrivée, côté belge (mais aussi côté français), n'est pas très accueillante.


Façade de Comines - Belgique sur la Lys

Si à court terme, une fresque sur l'un ou sur les deux pignons qui marquent l'entrée pourrait rendre la ville un peu plus accueillante, il convient dès à présent de mener une réflexion et des démarches pour mettre en œuvre à plus long terme un (ou plusieurs) projet(s) public(s)-privé(s) valorisant le front de Lys. Des quais harmonieux constitueraient certainement un plus pour l'image de la ville, mais aussi pour ses résidents.

Construction de logements en front de Lys à Courtrai

Le schéma d'orientation local (SOL - ex PCA) "Morte-Lys" le permet, puisqu'il prévoit, côté belge, pour le long terme un front de Lys ainsi qu'un front de parc bâtis.

Un "centre-villes" singulier pour les deux Comines

 

Non, il ne s'agit pas d'une faute d'orthographe : dans la réalité, les deux Comines possèdent en commun un centre singulier : un axe urbain qui va de chemin de fer à (ancien) chemin de fer (voir ci-contre, en rose).

Ce sont, en quelque sorte, des villes siamoises.

Cette caractéristique originale devrait être valorisée, à la fois pour son attractivité et pour son potentiel de développement (notamment) commercial.

En effet, le fait de percevoir cet axe commercial comme un centre commun doublerait son potentiel clientèle : le centre-ville d'une agglomération de 20.000 habitants est bien plus porteur que deux petits centres de 10.000 habitants. Il attire une plus large gamme de commerces et ce que l'on appelle sa "zone de chalandise" (son rayonnement géographique) est bien plus important.
Tout le monde en profiterait.

Favoriser la perception d'un centre-ville unique auprès de la clientèle locale et régionale, mais aussi des investisseurs commerciaux, devrait être une stratégie commune des deux villes jumelles : une seule association des commerçants, des actions communes, une cohérence dans les aménagements…

Last but not least : un tel projet, emblématique de la réalité européenne pourrait sans aucun doute bénéficier des subventions communautaires.