Une demande de la Société Taveirne, introduite en 2016, refait surface : construire un double-bâtiment supplémentaire et passer de 7.848 à 11.880 cochons. Soit une augmentation de 50 %. A l'époque, cette extension avait fait l'objet d'un refus.
La société Taveirne justifie sa demande par l'abandon de son site du Petit Pont pour lequel elle détiendrait un permis.
Or, depuis janvier 2021 ce permis est périmé. Un "échange" n'a donc pas lieu d'être.
Quelques raisons supplémentaires récentes pour refuser l'extension à la Route de Neuve-Eglise
> Depuis quelques années, on assiste, juste à côté, à un développement important de cultures artisanales, notamment de houblon, qui sont menacées par l'extension de la porcherie
> On a constaté que la suppression des porcheries de la rue du Petit-Pont a entraîné une nette amélioration de la situation olfactive dans l'environnement de ce site (Mémorial, Centre d'Interprétation Plugstreet). A contrario, une extension à la rue de Neuve-Eglise aura inévitablement un impact désastreux sur les cultures et sur les sites de mémoire qui entourent la porcherie.
C'est notamment le cas du site très fréquenté de la "Trève de Noël" et des sublimes cimetières anglais tout proches
> En août dernier, un accident dramatique a mis en évidence les dangers inhérents à ce type d'exploitation.
> Dans le cadre de pandémies récentes (grippe H1N1, Covid 19, peste porcine...), les épidémiologistes ont établi un lien indiscutable entre ces pandémies et les élevages concentrationnaires
> Selon toute vraissemblance, le site sera très prochainement vendu, comme l'a été le site du Chemin des Alôs, dès obtention d'une autorisation.On peut penser que la demande vise à "embellir la mariée".
L'acquéreur sera-t-il la société anversoise Innoporc, qui a acquis le site de Ten Brielen (et n'y respecte pas ses autorisations) ou bien la firme hollandaise qui exploite pour le moment le site de la rue de Neuve-Eglise ?
Comment s'opposer à l'extension de la méga-porcherie ?
Envoyez une réclamation motivée avant le 21 mai 2021 à 11h00 à l'administration communale de Comines-Warneton :
> Par courrier : Hotel de Ville, Place Sainte Anne, 21, 7780 Comines (à l'attention d'E. Dubuc)
> Par email : emmanuel.dubuc@villedecomines-warneton.be
Une "étude" des odeurs qui pose problème.
Pour convaincre de l'absence de nuisances olfactives, l'auteur de l'étude a fait appel au bureau d'études "Odométric".
Et les résultats interpellent.
On trouve deux cartes de l'mpact olfactif bien différentes :
Note : Nous avons ajouté, en jaune, le contour du champ de houblon, particulièrement sensible aux odeurs
Sur la première carte, l'impact du projet (traits bleus interrompus) est relativement restreint. Sur la deuxième carte, il est beaucoup plus large, s'étend jusqu'à la rue de Messines et englobe l'entièreté du champ de houblon : que faut-il croire ?